Caravelle – Restructuration d’un immeuble haussmannien de bureaux
Programme | Bureaux |
Lieu | Paris 9 |
Surface | 2 500 m² |
Coût des travaux | 9.7 M€ HT |
Mission | Programmation + DIAG + Mission conception + DET phase 1 + Synthèse architecturale |
Maîtrise d'ouvrage | Harmonie Mutuelle Foncière et Lieux de vie |
AMO | Ikory Project Services |
Équipe | MADA (architecte mandataire) / Écocités / TPFI / Galéna conseil / Archibuild |
Statut | Chantier en cours - Livraison 2025 |
Démarche environnementale | BREEAM RFO Very good / Plan climat Paris / Décret Tertiaire (2050) / Biosourcés / Énergie renouvelable |
Respectueux du patrimoine remarquable existant, le projet de restructuration de cet immeuble de bureaux haussmannien pense la transformation comme une réparation en accord avec son temps des éléments dénaturés.
Assurant la pérennité du bâtiment en termes d’usage et de solidité, le projet révèle le potentiel inexploité d’un patrimoine délaissé par un traitement architectural respectueux de son histoire et en phase avec l’avenir qui conjugue valorisation de l’existant et rénovation énergétique.
Ancien Hôtel du Tibre de 1904, transformé en Banque Portugaise dans les années 1950, le projet met en valeur les vestiges d’une époque révolue pour écrire le futur d’un lieu innovant qui réinterroge le bureau post-crise sanitaire.
Suivant une démarche frugale, les démolitions sont réduites au strict nécessaire capable d’assurer des valeurs essentielles telles que l’inclusion et le confort des usagers auxquels le projet offre de nouvelles manières de collaborer, repensant le bureau comme un espace qui doit fédérer.
Hommage à la composition historique du bâtiment, les transformations en façade et en toiture participent à améliorer l’insertion du bâtiment dans son contexte urbain. Au premier étage, la verrière créée permet l’apport de lumière naturelle au plus profond du bâtiment et à l’étage de sous-sol jusqu’alors réservé aux locaux techniques. En plein cœur de Paris, ce projet privilégie ainsi la densification des usages en qualifiant les espaces résiduels.